Le palais du Pharo

Un merveilleux panorama

Depuis la maison d’hôtes « Habitation Bougainville », longer la corniche en direction du port et après avoir traversé le quartier d’Endoume, vous trouverez sur votre gauche l’entrée du parc du Pharo. Il suffira de remonter le parc pour atteindre le palais.

Vous y découvrirez en arrivant une vue panoramique sur l’entrée du port de Marseille et la ville. Tout d’abord, les forts Saint-Jean en face et à gauche et de l’autre coté le fort Saint Nicolas. De même, on aperçoit les églises de la ville telles que la Cathédrale de la Major dominant le Mucem et l’église Saint-Laurent, le clocher des Accoules et au fond la façade blanche de l’église Saint-Ferréol, et en se retournant l’abbaye Saint Victor, véritable église fortifiée et enfin l’église Notre Dame de la Garde.

Le palais du Pharo

Il n’est pas visitable de nos jours. Il est réservé aux congrès ou à d’autres manifestations.

Le palais de l’impératrice Eugénie

La construction du palais remonte au second empire. En 1852, Napoléon III en visite à Marseille fut subjugué par l’emplacement du Pharo et demanda d’y faire construire une résidence d’été avec les pieds dans l’eau, pour une femme d’origine espagnole. La ville de Marseille pensant tirer profit de cette construction emprunta la somme pour le terrain et en fit don à l’empereur. L’édifice mit de nombreuses années à se terminer. Enfin, en 1858, sa construction s’acheva. Pendant cette période, de nombreux édifices virent le jour. La nouvelle préfecture, le palais Longchamp, le palais de justice, le palais de la Bourse, notre dame de la Garde.

Le port se développe à mesure que s’agrandit l’empire colonial. Une ligne maritime dessert l’extême orient. De nombreux navires à vapeur partent régulièrement vers Saïgon et reviennent chargés de riz et d’épices.

La population de Marseille s’accroit.
Napoléon III meurt en 1873. C’est finalement l’impératrice Eugénie de Montijo qui, en 1883, n’ayant jamais séjourné dans son palais, lui préférant un autre à Biarritz (l’hotel du Palais), plus près de son pays natal l’Espagne, offrit cette résidence impériale à la ville de Marseille.